Exposition de dessins sur ardoise et sur zinc
Sculptures
Peinture
Du samedi 5 avril au dimanche 20 mai 2025
Découverte de l’exposition le vendredi 4 avril de 18 à 22 h
Ouverture de la galerie les mercredis, jeudis de 14 à 18h et sur R.V.
21 ième opuscule
Dans la collection « Carré Noir sur fond Noir »
Format 16,5 x 16,5
Noir et blanc
200 pages
Photos : André Chabot
Textes : A. Chabot – J-P Denefve – J. Legge
Des épitaphes grecques volontiers agressives, flèches qui selon Jean Cocteau, ne manquent jamais leur but, aux épitaphes contemporaines mystiques ou athées, obscures ou standardisées, le discours des tombes, au cours des siècles tente désespérément de prolonger le souvenir de nos toujours chers disparus, gomment parfois une réalité médiocrement glorieuse pour lui substituer, sinon un modèle de vie exemplaire et édifiant, tout au moins un passé humainement sans reproche. Ici reflet authentique de la société, là palimpseste bienveillant.
Attention, une épitaphe auto-satisfaite n’exclut pas la la méfiance et une tombe peut en cacher une autre.
André Chabot
Tout dire, tout écrire, tout montrer ?
En 1866 Gustave Courbet peint cette célèbre œuvre, aujourd’hui médiatisée en son petit format : « L’origine du monde ».
Elle représente un sexe féminin, réaliste avec sa pilosité, à l’origine il est vrai de toute naissance et le plus souvent du désir masculin.
En 1989, l’artiste – femme Orlan réplique par un sexe masculin qu’elle titre « l’origine de la guerre ».
Où et comment situer l’image qu’on dit pornographique en ce débat ?
Oppression ?Libération ? Provocation ?
Un « porno » est-il encore aujourd’hui un problème ? Pour qui ? Pourquoi ?
Alors que le « genre » est accessible facilement et gratuitement, pour tous, sur la « Toile » y compris aux plus jeunes.
La construction, la diffusion et les enjeux de ce type de production n’est-elle pas à enseigner ? Comme son économie et ses manipulations.
Pour certains, la diffusion d’une pornographie ludique et récréative, voire militante, hors circuit de domination sexiste est possible.
C’est cette alternative que défendraient sans doute les « Laloux » par la peinture, en marge des mécanismes de l’industrie globale du divertissement qui macule nos murs et nos écrans.
Leur choix stylistique est la « barbouille ».
Une esthétique « kitch » d’un mal peint volontaire.
Puisque pour le « grand public » auquel ils s’adressent, « un sale sujet » ne peut produire que de la « mauvaise peinture ».
De quoi peut-être, alimenter le débat sur la représentation de la de la sexualité, avec quel œil, quelle patte, quel style et quelle finalité.
J-P Denefve, professeur de morale honoraire – Animateur.
« Au-delà des signes »
D’une série d’œuvres présentées pour KOMA dans le cadre d’un cycle
« vanité des vanités » du 11 novembre 2001 au 16 février 2005
Peintures de Nadine FIEVET
Textes et photographies de Louis SAVARY,
à la suite d’une visite sur les fouilles d’un site funéraire
à NAZCA/PÉROU en 1999-2000
Du 20 avril au 21 mai 2024
Me, je, ve de 14 à 18 h et le W-E sur R. V