Editions

« Présents posthumes » André CHABOT

Vingtième opuscule d’André CHABOT

Dans la collection « Carré Noir sur Fond Noir »

Format 16,5 x 16,5

150 photos Noir et Blanc

Textes : A. Chabot – J-P Denefve et J. Legge

 

Offrir à qui n’est plus c’est accomplir un devoir à travers les gestes d’un rituel dont on suppose confusément
que le destinataire l’apprécie à l’égal d’un ex voto. Ce fut, pendant longtemps, porter le deuil pour prouver
au défunt ou à la défunte qu’on ne l’oubliait pas et qu’on méritait soi-même considération en des temps
où le sociétal prenait le pas sur le privé. Ce fut aussi organiser une messe commémorative dont les échos
parviendraient en haut lieu, du moins l’espérait-on, en des temps où le pouvoir religieux gourmandait le pouvoir
civil.
Aujourd’hui l’offrande est un présent posthume qui, prélevé sur les biens favoris des disparus, va les représenter,
les actualiser, les prolonger dans les mémoires et établir une communication entre l’improbable et le vivant. Les
stylos font des bouquets, la bière rivalise avec le whisky, l’ours rencontre le dinosaure, le Père Noël et l’œuf de
Pâques font comme si de rien n’était.
Ultime recours: le ticket de métro pour un hommage vibrant, si court soit-il.

A. Chabot

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Ephémérides, 1976 . . .

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« L’âge où on se décide à rester jeune importe peu » H. Duvernois .
KOMA n’est pas peu fier de vous annoncer la parution d’un ouvrage de 128 pages
au format 14,5 x 21 cm
Vendu au prix unitaire de 15 € disponible à la galerie, majoré de 8,60 € en cas d’envoi en Belgique.
46 années de noms, dates, lieux, retraçant au plus près du calendrier, notre parcours.
Pour une sortie prévue la dernière semaine d’octobre. Lieu à déterminer.
Par une documentation et un archivage de Jean-Pierre Denefve et Bernadette Goethals.
Mise en page et illustrations d’Alain Regnier.
Cet ouvrage devrait être suivi de deux autres, pour un catalogue raisonné des éditions, des textes
et des images.
Avec l’aide de R.A. Éditions et de la Maison de la Culture de Tournai et la F.W.B.


Je souhaite recevoir —– exemplaires de Éphémérides, 1976 . . .
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Je m’acquitte de la somme de ———–au compte BE60 0680 7305 5070
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Pour une mise à jour de notre fichier en ce mois d’octobre 2022
KOMA ASBL, compagnie théâtre 4, rue des Gades 7000 Mons
065/31.79.82
galeriekoma [dot] mons [dot] belgique [at] gmail [dot] com

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« Le dernier salon où l’on cause » André CHABOT

Dans son ouvrage La Mode en 1830 Algirdas Greimas affirme qu’il faut ranger l’art capillaire parmi les principales préoccupations de la femme élégante. Ce souci du paraître accompagne cette dernière jusque dans la mort et, pour l’iconifier, les sculpteurs se font coiffeurs. Les Figaro du monolithe façonnent dans les ondulations de la pierre l’un des éléments privilégiés de la mémoire des morts. Dans les sages bandeaux, dans les mèches folles on démêle les symboles sociaux et sexuels de la chevelure. Coiffures à la Galatée ou à la Sévigné, chignons à l’antique ou à la chinoise, cheveux soumis ou ensorceleurs offrent dans le cimetière un thesaurus flatteur de la femme « en cheveux ».

De temps à autre quelques imposteurs, éphèbes efféminés et satyres sournois, voyeurs impénitents, se faufilent dans ce gynécée funéraire.

André CHABOT

Format 16,5 x 16,5 cm

158 pages

Noir et blanc

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