Actualité

M&M Jean-François OCTAVE

MERVEILLEUX & MAGNIFIQUE

M&M
merveilleux & magnifique

Du vendredi 8 juillet au dimanche 21 août 2022
mercredi, jeudi, vendredi de 14 à 18 heures
et sur rendez-vous le samedi

Pour son exposition à la Galerie Koma, Jean-François Octave continue sa réflexion sur l’image et les mots, entamée depuis le début des années 80, et cela, à partir de son [DIARY] commencé en 1971 alors qu’il avait quinze ans, sous la forme d’agendas, puis de petits carnets de notes Aurora à spirales, puis de mixtes textes & images avec des grandes peintures ou des mosaïques de dessins lors de différentes expos, et plus récemment, sous sa forme numérique à partir de 2003. Ce [DIARY], toujours en cours, totalise à l’heure actuelle environ 5000 pages. Entre journal intime, révélations people, réflexions socio-politiques et poétiques, Jean-François Octave, adepte de l’appropriationnisme et fan de Jean-Luc Godard, tisse un récit aux allures d’instantanés, aux frontières du pop art, du concept et de la littérature, en mêlant photo, peinture et d’autres techniques. Ses derniers travaux ont souvent été créés sur son iPhone : chez Koma vous pourrez aussi découvrir une série de dessins de 1992 retrouvés récemment et réinterprétés en 2022.

La bande-son de M&M est signée Paradise Now qui vient de sortir le CD (avec pochette et livret de Jean-François Octave) Soundtracks for JFO (bandes-son pour les expositions Tabula et S+S+S présentées à Soignies dans la biennale d’art contemporain et de patrimoine ARTour en 2021) sur le label Transonic (co-production Transcultures/Galerie Koma). Ces compositions électro aventureuses intègrent également des fragments des DIARIES lus par JF Octave et Jeanine Dath.

NON AU STYLE ! clame l’artiste : Toute forme se justifie, selon le sens qu’elle peut prendre. Depuis la fin juin 2022, Jean-François Octave est “résident permanent virtuel” au BPS22.

Vous pouvez découvrir, semaine après semaine, ses derniers journaux intimes sur le site web du Musée et télécharger les 666 et quelques numéros déjà parus.

BIOS

Né en 1955, Jean-François Octave vit et travaille à Bruxelles. Diplômé en architecture à La Cambre, il réalise des pochettes pour les Disques du Crépuscule / Factory Benelux et des posters et dessins pour Joy Division, Young Marble Giants, Tuxedomoon…. Il bifurque ensuite vers les arts plastiques. Il représente la Belgique à la Biennale de Venise (1986), et expose à N-Y, Paris, Copenhague etc… Dans les années 2000, il se consacre surtout à l’art public. Il a réalisé une fresque pour la Station de métro Heysel (Bruxelles), une intégration pour l’ambassade de Belgique à Berlin (2001), un labyrinthe en souvenir de Marguerite Yourcenar (2004), le “Monument de tout le monde” pour la communauté LBTG (2007), la station de métro La Madeleine à Jumet (2013), une intervention en hommage à Evelyne Axell (2017)… De 1987 à 2020, il a été professeur de l’atelier IDM© Images dans le Milieu à l’E.S.A. ARTS2, Mons. JF Octave est représenté par la Galerie O.V. Project à Bruxelles.

Concepteur, producteur et créateur sonore intermédiatique, Philippe Franck (BE/FR) a développé, sous le nom de Paradise Now, depuis les années 90, une démarche poétiquement transversale, internationaliste et collaborative. Depuis 2005, il conçoit avec Isa*Belle des œuvres participatives stimulant le corps et les sens. Il collabore également avec des créateurs sonores (dont l’artiste visuel et sonore Christophe Bailleau avec lequel il a créé Pastoral, la vocaliste/performeuse Maja Jantar, l’explorateur sonore A Limb), poètes (dont Ira Cohen, Gerard Malanga, Biba Sheikh, Catrine Godin et en Belgique Werner Moron avec lequel il a initié Les Ours Bipolaires, Eric Therer pour le duo &Stuff), artistes visuels-vidéastes (Hanzel & Gretzel, Régis Cotentin,…), les artistes

numériques (Philippe Boisnard, art2network, Marc Veyrat…) et chorégraphes (Nadine Ganase, Manon Oligny, Kotryna Žilinskaitė,…).

+ Événement du lancement du CD Soundtracks for JFO (Transonic label)

Performance de Jean-François Octave (lecture d’extraits de ses DIARIES) et Paradise Now (électronique, guitare) à la Galerie Koma le 17 juillet à 17 h.

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« Le prix de la mémoire » Mathys DELATTRE

Exposition du jeudi 23 juin 2022 au jeudi 30 juin 2022 de 14 à 18 heures

Ce projet résulte de l’envie de mettre en lumière des objets oubliés mais présents sur les étals des brocantes et d’évoquer la vieillesse, la désuétude de la vie .

J’y porte un grand intérêt.

J’ai parfois le sentiment que le temps s’est arrêté lorsque s’ouvre le livre des souvenirs en catalogue des objets accumulés durant toute une vie.

Je perçois en cela quelque chose qui touche à la nostalgie .

Les personnes âgées s ‘entourent d’objets comme pour combler le vide de leur solitude.

Souvenirs parfois anodins mais tellement importants qu’ils en deviennent attendrissants.

Mais une fois celles-ci décédées ou en maison de retraite tous ces souvenirs sont vendus sur les trottoirs.

La question de ce projet pourrait être : « Quel est le prix de la mémoire ? ».

Ma réponse est graphique.

Les étals de brocantes permettent de visionner parfois sur une très petite parcelle tout ce qui a été accumulé au long d’une vie.

Mes formats peints sont souvent à taille réelle des objets. Cela permet une relecture plus proche de l’expérience physique face à ces accumulations.

Plonger le spectateur dans cette ambiance me vient du « ressenti » que je constate lorsque je suis chez les vieilles personnes, ce climat souvent pesant qui occupent une place si considérable dans notre vie.

MATHYS DELATTRE, étudiant en M1 Dessin Arts² Mons

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« Qui a bu boira, chicorée Pacha » Alain BREYER CHAPITRE 2

Exposition du 20 mai au 19 juin 2022

Vernissage le vendredi 20 mai de 18 à 22 heures

Ouvert les mercredi, jeudi, vendredi de 14 à 18 heures;

Et sur rendez-vous

Attention : fermeture du 10 au 15 juin inclus pour cause de festivités locales

 

Avant l’invention du net, la publicité sur le bord de la route
constituait un vecteur essentiel pour les annonceurs.
Depuis, les panneaux et leurs images fixes ne font plus recette.
Ils disparaissent jours après jours.
En les photographiant de dos, je leur donne à nouveau et
leur procure (invente) un slogan comme à l’époque de leur splendeur.

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